28 novembre: les villes de Tupiza, Potosi, Sucre

 

 

En arrivant à la ville de Tupiza, nous découvrons les plus belles quebradas que nous ayons vues jusqu’à présent.

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Les cactus se rendent attirants !

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Nous souhaitons dormir à Tupiza à la Puerta del diablo mais de forts orages se préparent et nous préférons ne pas camper si proche du rio. Nous rentrons maintenant dans la saison des pluies après ne pas avoir vu une goutte d’eau pendant un mois !

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En quittant la ville, nous rencontrons une sympathique équipe alors que nous cherchons un compresseur pour regonfler les pneus. Cela a bien pris 30 minutes pour regonfler 4 pneus mais c’était une drôle de rencontre !

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Si vous vous posez la question, la joue déformée, type hamster, est due à la mastication de la feuille de coca. En Bolivie, la feuille de coca est légale et la mastication de feuille de coca est un sport national. Nous croisons énormément de Boliviens avec la joue difforme ! Nous ne nous mettrons pas à la mastication, mais nous buvons avec plaisir un mate de coca, une infusion de quelques feuilles de coca !

Nous filons sur une belle route asphaltée (rare !) vers Potosi, la ville de 100 000 habitants la plus haute du monde (4000m). L’histoire de Potosi est née avec l’exploitation par les Espagnols de mines d’argent extraordinairement riche au Cerro Rico.

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L’exploitation des mines a permis d’envoyer en Europe à partir du XVIIe siècle d’énormes quantités d’argent qui ont irrigué tous les pays européens. A Potosi, on dit que l’on a extrait tellement d’argent que l’on pourrait construire un pont en argent de Potosi à Madrid. Et ils poursuivent en disant que cette exploitation a été si terrible pour les indigènes, que l’on pourrait construire un pont de Madrid à Potosi avec les os des indigènes morts dans les mines et à la fonderie (8 millions de morts)…

La ville conserve de magnifiques bâtiments de la colonisation espagnole d’une richesse inouïe. Parallèlement, les conditions de travail des ouvriers sont toujours très dures, et il y a d’immenses pauvretés.

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Nous visitons la Casa de la Moneda, où tout l’argent sortant des mines transitait afin d’être transformé en lingots et en pièces. Le travail dans les fonderies était inhumain, et les indigènes mourraient au bout de quelques mois, victimes des vapeurs de mercure que l’on mélangeait avec l’argent.

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Les églises sont nombreuses et leurs portails magnifiquement ouvragés.

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Nous visitons le couvent Santa Teresa. Il reste une petite communauté mais le vieux couvent a été transformé en musée.

Ce couvent construit au XVII ième siècle grâce aux dons de riches familles nobles espagnoles n’accueillaient que des jeunes filles issues de familles nobles, généralement la cadette, car l’ainée était mariée. Cette jeune fille entrait au couvent à l’âge de 15 ans, vêtue de sa plus belle robe, comme une mariée. Une fois passée la porte du couvent, elle passait la robe des carmélites, ses cheveux étaient coupés et commençait une vie terriblement austère. Elle ne revoyait plus jamais sa famille, le parloir ne permettant pas de se voir. Parallèlement la famille faisait une très riche donation au couvent. Cette dot pouvait se faire en argent mais également en œuvres d’art, meubles, miroirs, bijoux… Les sœurs ayant fait vœu de pauvreté, ces richesses étaient mises sous coffre. Elles ont été ressorties lors de la mise en place du musée, et les richesses sont incroyables. Tout n’est qu’or, argent… C’est assez impressionnant.

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C’est à Potosi que nous fêtons mon anniversaire. Je suis très gâtée par mes 4 petits lamas !

 

J’ai même droit au « cumpleanos feliz » des serveurs du restaurant et du reste de la salle !

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La ville de Potosi est construite sur une montagne, et à 4000m, nous nous épuisons rapidement à sillonner les ruelles. Rien de tel que de commander un jus d’orange frais aux vendeurs ambulants!!

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Ferréol, le seul à avoir des chaussures en cuir aux pieds au moment de notre visite a le privilège de profiter des services d’un cireur de chaussures… Elles n’ont jamais été aussi propres !

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Nous gardons de Potosi une image à la fois de magnifiques richesses et de grande violence. La folie de l’argent a entraîné des actes inhumains vis-à-vis des indigènes par les colons espagnols. Parallèlement a ville est magnifique, et malgré un côté un peu décatie, elle déborde de bâtiments magnifiques, de portes ouvragées, d’œuvres d’art, d’autels débordant d’or et d’argent.

 

Après Potosi, nous descendons doucement vers Sucre. La Ville de Sucre a été la capitale de la Bolivie avant La Paz, et nous allons découvrir un nouveau visage de la Bolivie, plus riche et plus urbain.

 

 

La ville nous semble très agréable après Potosi : moins haute on ne s’essouffle pas, les rues sont plus larges et nous n’avons pas l’impression de raser les murs entre les mini bus aux gaz d’échappement énormes et les taxis fous !

Le centre-ville est tout blanc, comme un gros gâteau au sucre et malgré la pluie, nous nous promenons avec plaisir.

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Sur la place de Sucre, une balayeuse retient notre attention… En voilà du balai écologique à longue portée !

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Nous aimons nous perdre dans le grand marché central. Chaque corps de vendeur est regroupé dans un coin : les bouchers avec les quartiers de viande à l’air libre (miam ! mais finalement on s’habitue et on n’est pas malade… Bon on ne se fait quand même pas des steaks saignants…), les vendeurs de poulets, les vendeurs de tripes (là c’est un peu rude !), les vendeurs de fruits et légumes, les vendeurs d’épices, les vendeurs de banane, les vendeurs de pommes de terre, les vendeurs d’herbes médicinales, les vendeurs de jus de fruits, les vendeurs de plastique…

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Nous visitons l’église de la Merced (nous nous faisons discrets car il y a un mariage !), d’où nous admirons les toits de Sucre.

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Dimanche, après la messe à la cathédrale (chouette, c’est le jour des confirmations… !), nous rejoignons les habitants de Sucre sur une grande place où, au grand bonheur des enfants, il y a de nombreux stands de jeux.

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On a particulièrement aimé le bus à pédales !

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L’avion tiré par une voiture!

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Le rodéo!

Pas sure que tout cela soit aux normes européennes mais on s’amuse bien !!

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A l’hostal où nous logeons, nous découvrons ce que nous appellerons « la douche suicide » !! Il ne faut pas lever les mains quand on prend une douche chaude !

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Les enfants se font des copains.

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Après plusieurs jours en ville, nous reprenons la route, et disons au revoir à Sucre de haut !

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