9 février : Nord du Pérou, côté mer

De Chiclayo, nous continuons à traverser les rizières.

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Puis nous traversons un grand désert, jusqu’à la côte. Nous découvrons que la côte nord du Pérou est une région de production pétrolière.

 

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Nous longeons un oléoduc, et croisons de nombreux derricks, installés jusque sur la plage, et bien sûr en mer.

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Nous campons dans le parking d’un hôtel de surfeurs (à Lobitos, il y a des surfeurs et des derricks…) mais des pluies diluviennes vont s’abattre durant la nuit. La plage est inondée.

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Nous apprenons que la route d’accès à la Panaméricaine est également coupée, les cours d’eau sont sortis de leurs lits et ont emporté la route.

Mais l’ambiance surfeur/fumette nous pèse… Nous ne trouvons pas les surfeurs allemands et américains particulièrement sympathiques et nous avons très envie de repartir. L’après-midi, la route sèche et nous décidons de tenter une sortie.

Au début, tout va bien…. Mais à 1km de la panaméricaine, la route est coupée par un énorme torrent de boue. Nous faisons demi-tour…. Et nous nous engageons malheureusement sur une route secondaire. Erreur fatale, 200m plus loin nous nous embourbons complètement. Le châssis de la voiture repose sur la boue, les roues tournent dans le vide…

Le Def bloqué.

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Le comité d’accueil donne tout de suite le ton !

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Il est 4h de l’après-midi et nous nous mettons au travail afin d’essayer de nous désembourber.

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Mais à 6h du soir, la nuit commence à tomber et il faut se faire une raison : nous n’arriverons pas à sortir la voiture ce soir. Nous bivouaquons donc là où nous sommes dans notre bouillasse… Un bol de céréales pour diner, les enfants bien à l’abri dans la tente des garçons… On va dire que ce n’était pas notre meilleure soirée…

Le lendemain matin, ne voyant pas comment sortir de là, Benjamin et Mayeul partent chercher de l’aide. Ils rencontrent des travailleurs du pétrole qui leur indiquent que la route coupée par un torrent n’est toujours pas rouverte et qu’ils n’ont aucun moyen de nous aider, pas de tracteurs ni d’engins de chantier… On est mal !

Alors, haut les cœurs, il va bien falloir se sortir de là, par nos propres moyens. Toute la famille s’y met !

Sous un soleil de plomb (il fait chaud, mais au moins la boue sèche !), il faut creuser la boue sous les roues, et l’évacuer.

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Il y en a un pas mécontent d’avoir le droit d’être couvert de boue et qui s’en donne à cœur joie !

 

Nous travaillons 3 heures comme des forcenés. Les enfants sont extras : Ambroise s’occupe gentiment dans le Defender, et Ferréol, Marguerite et Mayeul creusent, transportent la boue, évacuent l’eau, vont chercher des pierres pour solidifier le sol, coupent des branchages. Tout cela avec le sourire et bonne humeur. Ils sont extras !

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A midi, nous décidons que nous sommes prêts pour tenter une sortie de la boue : nous avons dégagé une partie du châssis de la boue qui l’engluait au sol, nous avons réussi à lever les roues grâce au cric et à glisser en-dessous des pierres, des branchages et les plaques de désensablage (ces choses orange suspendues sur le côté du Defender !) sous les roues arrière.

Premier essai… le Defender fume, les pneus commencent à accrocher… mais on ne sort pas !

Le deuxième essai sera le bon ! Quelle joie de toute la famille ! Nous mettons le film dans la partie « vidéos » du site !

Tous nos efforts nous ont permis de sortir de là ! Une belle « activité cohésion » selon Benjamin ! On s’en serait bien passé mais quelle aventure !

En voyant les ornières dans la boue, nous nous demandons encore comment le Defender a pu sortir de là !

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A la ville suivante, nous en profitons pour faire nettoyer l’extérieur du Defender (cela va mettre un certain temps !) et nous offrir une glace !

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Toutes ces aventures et ces émotions nous ont épuisés !

Nous méritons quelques jours de repos dans un lieu de rêve, que nous trouverons à « wasi suiza », à côté du petit village de pêcheurs de Zorritos. Nous nous installons confortablement dans le jardin de cette jolie maison en bord de plage accueillant des overlanders.

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Notre petit intermède paradisiaque : le ciel est bleu, le sable chaud, la mer agréable avec juste ce qu’il faut de vagues pour s’amuser, les hôtes bienveillants, le wifi rapide, la machine à laver le linge et la rencontre avec de sympathiques overlanders luxembourgeois et allemands.

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Les enfants s’initient à l’ouverture de la noix de coco sur pierre avec Osvaldo, l’adorable homme à tout faire de la maison.

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Châteaux de sable sur la plage déserte.

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Baignades et Body-board dans les vagues.

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Couchers de soleil comme dans les revues touristiques !

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Repas de crevettes grillées et poissons frais. Apéros avec nos amis allemands, Anja et Tobi, qui nous offrent un super plat/four qui va nous permettre de cuisiner des gâteaux, des cakes et du pain ! Tout est doux et tranquille, la nonchalance nous gagne et nous en oublions de prendre des photos !

Le Def propre et rangé, tout le monde est reposé, il est temps de reprendre la route, et de partir vers l’Equateur.

Nous avons énormément aimé le Pérou, d’une diversité fabuleuse, que ce soit dans ces paysages, ces climats, ces habitants, ces coutumes, sa gastronomie, sa richesse culturelle et archéologique. Nous avons fait de très belles rencontres… Quelle chance extraordinaire !

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