Nous sommes le 13 septembre, nous quittons le “plus beau village de la plus belle vallée” (dixit monsieur le maire) en milieu de matinée. La maison est rangée et les sacs embarqués. Au revoir Grand-Mère qui terminera de fermer la maison. Merci pour toute l’aide apportée depuis des mois et pour toute celle à venir !
Nous avons 4h30 de route jusqu’à Barcelone. Grand-Père part avec nous et ramènera la voiture. Beaucoup d’émotion à se dire au revoir… Nous espérons nous revoir dans quelques mois au nord de l’Amérique du Sud…
Nous arriverons 24h plus tard dans l’appartement loué à Montevideo, en Uruguay.
Entre-temps nous aurons passé 12h45 dans l’avion entre Barcelone et Buenos Aires, 1h de bus entre les deux aéroports de Buenos Aires, 45 min de vol entre Buenos Aires et Montevideo.
Notre bon plan voyage (mais ce n’est pas donné à toute le monde !) : Ambroise et sa poussette ! Ce tandem nous permet de couper toutes les files à l’enregistrement, les contrôles, l’embarquement… Et Ambroise joue de son charme de blondinet avec toutes les charmantes hôtesses !
Au passage, Mayeul est rebaptisé “Mashéoul” par l’immigration uruguayenne et argentine!!
A Montevideo, la ville est dans la tempête : des rafales de 100 km/h balaient les rues… La ville est assez fantomatique… Très peu de monde dans les rues et nous n’avons vraiment pas l’impression d’être dans une capitale ! Benjamin part commencer les formalités auprès de notre transitaire pendant que nous nous reposons. Ce soir extinction des feux à 7h30. Nous sommes crevés!
Les ouvriers du port sont en grève (cela nous rappelle un autre pays…) mais nous devrions pouvoir retrouver notre Defender vendredi.
En attendant nous nous baladons dans la ville. Montevideo est une capitale avec des airs de provinciale : la ville a l’air calme, assoupie… et assez décatie ! Nous sommes étonnés par le nombre de beaux et vieux bâtiments en très mauvais état. La ville n’est pas très propre, et les trottoirs un peu défoncés.
Un immeuble en barquette de polystyrène bleues !
Les styles de construction se côtoient de façon anarchique. Par exemple la plaza de independencia avec le palais Salto d’un côté, style 5ème avenue, très chic…
et cette horreur de l’autre côté…
Entre les deux, tout simplement….. le palais présidentiel !
Le port à container est collé au centre ville. C’est pratique pour effectuer les démarches administratives. Le dépotage est effectué. Le Def n’a pas une égratignure ! Encore 24h pour effectuer le passage en douane.
Nous mangeons une délicieuse parillada al mercado del puerto. Amis végétariens, passez votre chemin !
Enervés dans le petit appartement, les enfants bougent, s’agitent, se poussent…. Ambroise tombe sur le coin de la table, hurlement, sang… . Finalement, quelques Steristrips suffiront mais pendant quelques secondes, nous nous sommes presque vus aux urgences uruguayennes !
Dernières démarches en douane. Benjamin sort le Defender du port et vient nous chercher à l’appartement.
Allez cette fois, c’est parti en vrai de vrai !!