Le temps est bien passé mais notre problème de Defender n’est toujours pas résolu… Sans moteur, il fait de la peine !!
Nous en profitons pour faire des travaux annexes, notamment le remplacement des amortisseurs.
Nous poursuivons donc notre location quelques jours à Quito.
Pendant que les Doudous dorment…
…nous partons visiter le muséum d’histoire naturelle.
Il est petit mais ludique pour les enfants.
Nous visitons le museo de la ciudad. Ce musée intéressant retrace des scènes de la vie de Quito, avant et après la fondation par les Espagnols.
Mayeul se transformant en guide pour Ferréol, car il l’avait visité quelques jours plus tôt avec les grands-parents.
Du museo, une jolie vue de Quito dominée par la statue de la vierge ailée.
Dimanche, nous croisons des groupes folkloriques dans les rues.
Lundi, nous assistons à la relève de la garde devant le palais présidentiel. Tout cela nous paraît d’une bonhomie et d’une décontraction bien grandes, d’autant plus avec les innombrables mesures de sécurité qui existent maintenant en France.
15 minutes avant le début de la cérémonie, un vague cordon de sécurité se met en place, avec des policiers pas vraiment stressés…
Les petits vendeurs ambulants essaient de vendre leurs parapluies, chapeaux, snacks…
Le président Correa apparaît au balcon, très souriant et détendu, acclamé par la petite foule sur la place. Nous sommes à l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, et Rafael Correa ne se représente pas. Ce sera son dauphin, Lenin, qui sera élu quelques jours plus tard (depuis le Pérou, nous avons croisé plusieurs adultes ou enfants s’appelant Lenin ou Stalyn….Cela fait bizarre ! ). Surpris d’apprendre qu’il n’y avait pas de “Lenine” en France, un péruvien nous avait répondu « mais vous avez quand même bien des “Napoléon” en France ? »… On avait répondu oui pour ne pas le vexer… !!!
La fanfare défile, suivie des gardes à pied puis des gardes à chevaux.
La cérémonie se termine par une marche militaire entraînante, sur un air andin, qui donne plutôt envie de danser ! A voir dans la partie vidéo !
Notre moteur est enfin réparé… Reste maintenant à le remonter, ce qui va encore prendre quelques jours.
Notre garagiste, Alex, nous a trouvé une heureuse alternative à notre logement à Quito : il a parmi ses clients les responsables d’un camp chrétien américain, qui nous propose de venir passer quelques jours à Tarabuco, au nord de Quito à quelques dizaines de kilomètres. Nous sommes heureux de l’occasion de quitter la ville et de découvrir un « chistian camp » !
Nous sommes chaleureusement accueillis par Rusty et Laura, leurs 4 enfants, et le personnel du camp. Rusty et Laura appartiennent à la Christ Church, une église protestante américaine. Il est intéressant de connaître nos « cousins » dans la foi !
Ce lieu est à la fois un lieu de formation et de réunion pour les membres de la Christ Church, mais aussi une sorte de patronage à l’année, où les enfants des villages alentours viennent tous les après-midi faire du soutien scolaire et des activités sportives et artistiques.
Le camp est dans un grand parc, où les enfants sont heureux de courir…
Nous en profitons pour faire de la cuisine…
Jouer aux cartes…
Nous partons visiter Otavalo, une petite ville, très attachée à ses coutumes, où nous retrouvons l’esprit andin du Pérou et de la Bolivie. Les femmes ont les plus beaux costumes que nous ayons vus. Nous partons marcher vers une belle cascade.
Le lendemain, nous allons à Cayambe, à la Mitad del Mundo, la « Moitié du monde » ! Nous voilà pile sur la ligne de l’équateur.
Le site où nous sommes est géré par une communauté locale et est très intéressant, nous y apprenons:
- Que la position de l’équateur a été découverte non loin de Quito, quasi exactement, par le Français Charles Marie de La Condamine au milieu du 18ème siècle. Ce scientifique a pu définir en Equateur ce qu’on ne pouvait définir en Afrique ou au Brésil, car les montagnes andines lui ont permis de pouvoir prendre des repères terrestres et ainsi effectuer des triangulations.
- Que l’équateur influera plus tard sur le choix du nom du pays lorsqu’il prendra son indépendance.
- Que le Cotopaxi, où nous sommes montés, est plus haut que l’Everest de 2000m… En effet, la terre n’étant pas une sphère parfaite et aplatie aux pôles, les montagnes situées sur l’Equateur sont plus hautes par rapport au centre de la terre…
- Que s’il faisait beau la nuit (doux rêve, il pleut beaucoup), nous pourrions voir à la fois les étoiles de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud.
- Que les scientifiques et géographes de l’association gérant ce site proposent une nouvelle carte de monde qui nous plaît beaucoup, avec la ligne de l’équateur non pas à l’horizontale mais à la verticale…. Car en vérité, dans l’univers le nord n’est pas « en haut » et le sud n’est pas « en bas »… Et nous nous rendons compte que la carte géographique n’est qu’une perception du monde, qui peut changer si on change la carte… (il n’y plus les pays « du haut » au nord, et « du bas » au Sud entre autres !)
L’occasion bien sur de mettre un pied dans l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud!
Nous sommes le 18 mars, donc à 3 jours du printemps de l’hémisphère nord… Pour nous le 3ème printemps sans traverser d’hiver ni d’automne ! Car nous sommes arrivés dans l’hémisphère sud aux premiers jours du printemps, en septembre !
Après toutes ces considérations géographiques et scientifiques, il est temps de manger des crêpes avec nos amis Campbell !
Les enfants se sont tellement bien entendus avec Alex, Steven, Benjamin et Elisabeth !
Pendant que les parents ont plaisir à se retrouver autour d’une bonne bouteille de Tariquet “Dernières Grives” ! Des missionnaires américains qui aiment le bon vin, en voilà une bonne surprise !
Et voilà que le grand jour arrive, le Defender est ressuscité ! Benjamin le ramène de Quito, nous le retrouvons avec plaisir en profitant pour l’aérer et le ranger !
Il est temps de dire au revoir à nos amis qui nous ont si gentiment accueillis ! Laura, la cuisinière qui nous a laissée utiliser ses fourneaux !
Et toute la famille Campbell ! Avec les Def familiaux bien sûr !
Nous sommes à 150 kilomètres de la frontière et nous passerons en Colombie le soir même.
Que d’aventures en Equateur ! Une casse moteur difficile à digérer, remettant en cause un planning, des finances, voire une suite de voyage… mais des expériences différentes, et des rencontres très belles !