Après nos découvertes des villes boliviennes, nous sommes contents de reprendre la route dans la grande verte. Les villes, pour belles qu’elles soient sont extrêmement bruyantes et polluées.
Nous quittons Sucre vers le nord, afin de découvrir la région de Maragua. A 40km de Sucre seulement, cette région est très enclavée, et s’est ouverte il y une dizaine d’années au tourisme géré de façon communautaire.
La route est très impressionnante.
D’étranges montagnes pyramidales : main d’hommes ou naturelles, nous ne le saurons pas.
A la bifurcation vers Maragua, nous récupérons deux vieux Boliviens qui attendent que quelqu’un veuille bien les ramener au village. Puis sur la route, nous sommes bloqués par une voiture de jeunes Français avec deux roues crevées…Heureusement, Benjamin peut parer à toutes les situations et répare une de leur roue ! Nous nous sommes sentis bien utiles aujourd’hui !
Le lendemain, nous faisons une magnifique randonnée de Maragua vers les empreintes de dinosaures de Ninu Mayu.
Le « cratère » de Maragua, n’est en fait pas un cratère volcanique mais une formation géologique. C’est absolument magnifique, les flancs du cratère sont cultivés.
C’est la saison des labours et nous admirons les paysans qui labourent leurs champs avec des bœufs. Quel travail !
Mais la route est longue et nos petits randonneurs marchent avec courage !
Nous découvrons des vallées éloignées, où il n’y a quasi aucun véhicule et où tout se fait à main d’hommes. Ce travail minutieux rend le paysage magnifique !
Enfin les traces de dinosaures ! Sur un pan incliné d’une centaine de mètres sur cinquante mètres, nous voyons les traces gigantesques de dinosaures qui se sont fossilisés.
C’est très impressionnant !
Nous reprenons la route… Après 6 heures de marche, nous sommes fourbus mais heureux d’avoir vus tant de belles choses !
Pour se délasser, Marguerite tricote des bonnets pour ses poupées !
Maragua et toutes les vallées autour sont vraiment des endroits hors du temps : quasi aucune voiture, seuls des minibus pour aller en ville, du travail à la main des paysans, un paysage entièrement travaillé, un grand calme !
Nous reprenons la route à l’est de Sucre cette fois-ci, et avant de commencer à trouver la chaleur tropicale, nous faisons étape à Icla, encore une vallée cachée du monde !
La route est très belle, entièrement pavée sur 50 kilomètres.
Une chaleureuse famille d’épiciers nous accueille dans son arrière-cour, entre cochon et bus à réparer, pour y passer la nuit, dans le petit village de Candelaria !
La cloche de la chapelle est intéressante, pour les villages manquant de cloche : une jante de voiture !
Quelle gentillesse et hospitalité de notre hôtesse,
qui nous fait découvrir l’artisanat local.
Nous projetons maintenant de quitter l’altitude (nous sommes à plus de 3500m depuis un mois !), et de retrouver la chaleur !